Cette année, le premier samedi du mois de novembre coïncide avec une date particulière : la fête de la Toussaint. Beaucoup se demandent si le fait qu’un premier samedi tombe un jour de grande fête liturgique pose un problème.
Rappelons les actes à accomplir le premier samedi du mois :
- se confesser (le jour même ou dans les jours précédents),
- réciter un chapelet,
- méditer pendant quinze minutes sur un mystère du Rosaire,
- et communier.
Les trois premiers actes peuvent naturellement être réalisés un jour de fête — et même avec une joie particulière.
Reste la question de la communion.
Or, la Sainte Vierge a demandé « la communion », et non la célébration d’une messe particulière. Peu importe donc la messe à laquelle nous participons : il n’existe pas de messe propre du premier samedi du mois. Ce qui importe, c’est l’intention avec laquelle nous communions.
Ainsi, lorsque le premier samedi coïncide avec une solennité, nous communions lors de la messe de la fête, en offrant cette communion en réparation des offenses faites au Cœur Immaculé de Marie.
C’est cette intention de réparation, et non la forme de la messe, qui accomplit fidèlement la demande de Notre-Dame.
Ce jour-là, le premier samedi du mois du Jubilé sera réalisé dans l’ancienne basilique, construite peu après les apparitions, sur le lieu même où Notre-Dame est apparue à saint Juan Diego.
Cette basilique, appelée aussi « Église expiatoire du Christ-Roi », nous plonge au cœur du mystère de la réparation. En effet, les offenses qui blessent le plus le Cœur du Christ sont celles faites à sa Mère. C’est pourquoi réaliser un premier samedi du mois en ce lieu si saint, exprime pleinement l’esprit de cette dévotion : consoler et réparer le Cœur Immaculé de Marie, pour l’amour de Jésus. Car les péchés qui offensent le plus le Christ sont les offenses contre Sa Mère.
Ainsi, le samedi 1er novembre 2025, là où nous réaliserons notre premier samedi du mois, nous serons particulièrement unis à ce sanctuaire, pour réparer les offenses au Cœur Immaculé de Marie.
