1er samedi de decembre 2025

le couronnement de la Très Sainte Vierge

Fruit du Mystère : une grande confiance dans sa protection

Le Rosaire c’est l’histoire de notre rédemption. On aurait pu s’attendre à ce que le quinzième et dernier mystère soit en l’honneur du Christ rédempteur. Or, c’est la Sainte Vierge que Dieu vient couronner en cette dernière étape du Rosaire, signifiant par là combien la participation de Marie est importante et essentielle dans l’œuvre de la Rédemption. 

Saint Athanase explique la raison de ce couronnement : « Si le Fils est Roi, la Mère a le droit d’être tenue pour Reine et d’en porter le nom. » Et Saint Bernardin de Sienne ajoute« Oui, quand Marie consentit à être la Mère du Verbe éternel, à l’instant même et par ce consentement, elle mérita et obtint la principauté de la terre, le domaine du monde, le sceptre et la qualité de Reine de toutes les créatures. »  Contemplons dans cette méditation les différents aspects de cette royauté de Marie.

Reine de Miséricorde. L’un des plus beaux chants composés pour la Sainte Vierge, écrit par l’évêque Adhémar de Monteil en 1096, au Puy en Velay, commence ainsi Salve Regina, mater misericordiae“ – Salut ô Reine, Mère de miséricorde – et depuis mille ans, toute la chrétienté Lui chante cet hommage. Elle-même a révélé sa royauté à Sainte Brigitte en reprenant les paroles du Salve Regina:

« Je suis la Reine du ciel et la Mère de miséricorde ; je suis la joie des justes et la porte par laquelle les pécheurs ont accès auprès de Dieu. Il n’est pas de pécheur maudit au point d’être privé des effets de ma miséricorde tant qu’il vit sur la terre. » Et Saint Alphonse de Liguori explique l’immense amour miséricordieux de cette Reine : « Marie est notre Reine ; mais sachons-le pour notre commune consolation, elle est une Reine pleine de douceur et de clémence, toute disposée à répandre ses bienfaits sur notre misère. » 

Il continue en expliquant combien son aide est merveilleuse à notre égard : « Voulons-nous donc assurer notre salut, allons souvent, allons sans cesse nous réfugier aux pieds de cette douce Reine, et, si la vue de nos péchés nous épouvante et nous décourage, souvenons-nous que Marie a été établie Reine de miséricorde pour sauver, par sa protection, les pécheurs les plus coupables et les plus désespérés pourvu qu’ils se recommandent à Elle. » 

D’où provient cette aide exceptionnelle et unique de Marie ? La réponse est simple. C’est la volonté de Dieu de faire de sa Mère la médiatrice de toutes les grâces. Entendons bien. Toute grâce vient de Dieu, non de Marie. Mais le Roi de Cieux a confié ses grâces à la Reine des Cieux pour qu’Elle les dispense aux hommes. « … il ne se donne aucun don céleste aux hommes qui ne passe par ses mains virginales. » (St Louis-Marie Grignion de Montfort). 

Cette doctrine de Marie Médiatrice de toutes les grâces est très ancienne, et a été affirmée depuis le IVème siècle par de multiples saints, docteurs de l’Église et papes. « … par la Volonté de Dieu, Marie est l’intermédiaire par laquelle nous est distribué cet immense trésor de grâces accumulé par Dieu »  (Léon XIII, Octobri mense 1891).  La Sainte Vierge Elle-même est venue confirmer ce titre, lors des apparitions reconnues de la rue du Bac. Sur la Médaille miraculeuse, les rayons de lumière qui jaillissent de Ses mains représentent les grâces du Christ qui passent par Elle. « Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. » (Notre Dame, 27 novembre 1830). Oui, toutes les grâces passent par l’intermédiaire de cette Reine de Miséricorde.

Reine du Ciel.  Marie est placée au sommet de la création, au-dessus des Anges et de tous les Saints. Elle, l’humilité même, est désormais, après la Sainte Trinité, la personne la plus importante du Ciel. Elle est la créature la plus proche de Dieu et règne aux côtés de Son Fils, le Christ-Roi. Rappelons-nous avec quelle déférence et respect l’Ange Gabriel s’adressa à Elle lors de l’Annonciation, lui qui pourtant est un des plus grands Archanges. On le comprend : il s’adressait à sa Reine. Cette royauté, Marie l’exerce au Ciel sur l’Église triomphante des saints mais aussi sur l’Église souffrante du purgatoire. Elle n’a de cesse de vouloir délivrer Ses enfants qui y sont et d’abréger leurs terribles souffrances. 

Reine de la terre. Cette royauté terrestre de la Sainte Vierge a une grande particularité : elle s’exerce sur nous avec l’amour d’une mère, avec la douceur d’une mère. Et quelle Mère dévouée ! On ne peut compter toutes ses apparitions et ses bienfaits au cours des siècles. Le scapulaire du Mont Carmel qui permet d’être libéré du purgatoire le 1er samedi après notre mort, le chapelet qui apporte tant de grâces et nous fait triompher dans tous les combats temporels et spirituels, la médaille miraculeuse qui protège notre corps et notre âme, les cinq premiers samedis du mois qui nous garantissent son assistance à l’heure de notre mort pour aller au Ciel, et enfin la dévotion à son Cœur Immaculé qui permettra de sauver le monde et de mettre un terme aux tribulations actuelles. Que de cadeaux, que d’aides notre Reine nous apporte ! Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus confiait avant sa mort : “Je voudrais passer mon Ciel à faire du bien sur la terre“. A partir de quel exemple, Sainte Thérèse a puisé ces belles paroles, si ce n’est à l’exemple même de Marie qui n’a de cesse de nous aider depuis le Ciel. 

Alors, ayons une très grande confiance dans sa protection, comme le rappelle le fruit de ce cinquième mystère glorieux. Admirons la puissance de son intercession. Dieu ne Lui refuse rien. Si nous sommes Ses fidèles sujets, si nous sommes consacrés à Son Cœur Immaculé, si à sa suite nous pratiquons son humilité, sa pureté, son obéissance, en bref, si nous lui appartenons comme Ses enfants, alors nous serons Ses protégés et Elle nous mènera jusqu’à Son Fils, but de notre vie terrestre. “Protégé“ ne signifie pas absence d’épreuves. Elle sait que nous devons porter notre croix à la suite du Christ. “Protégé“ signifie entre autres qu’Elle protège avant tout notre âme face à Satan et qu’Elle réduit le poids de notre croix terrestre en nous accordant les grâces nécessaires.

Reine des armées.  Marie est la femme de l’Apocalypse qui écrasera la tête du serpent. Dans ce combat contre Satan, Elle dirige les armées célestes des anges et les armées terrestres de Ses fidèles serviteurs. Lors des apparitions reconnues de la Salette, après nous avoir averti des temps de tribulation futurs, Elle nous a appelé à combattre à Ses côtés avec les anges :“J’appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte, pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre. Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris. (…) Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez, car voici le temps des temps, la fin des fins.“

Oui, la Reine des armées appelle Ses enfants de Lumière en ces temps difficiles. Plus la situation semble perdue – et nous y sommes – plus nous devons avoir confiance dans Sa protection. A Fatima, Elle nous a fait ce cadeau inouï qui doit nous donner une espérance invincible : Elle nous a annoncé Son triomphe pour notre temps. Mais pour que ce triomphe arrive, nous devons au préalable réaliser Ses demandes, en particulier réciter le chapelet et pratiquer les 1ers samedis du mois. Pourquoi ? Car Elle a choisi ce moyen pour sauver le monde et a besoin de notre participation, de notre obéissance, de notre petit “Fiat“. Oui le salut du monde en dépend. Sœur Lucie de Fatima rappellera dans ses écrits du 27 décembre 1956 : « Elle [la Très Sainte Vierge] a dit, aussi bien à mes cousins qu’à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers remèdes au monde : le saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie [dont les 1ers samedis sont un élément essentiel], et ceux-ci étant les deux derniers remèdes, cela signifie qu’il n’y en aura pas d’autres.» Folie que de ne pas obéir à notre Reine alors qu’Elle nous demande si peu et nous promet en retour tant de merveilles : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et on aura la paix. » Notre Dame à Fatima, 13 juillet 1917

Alors, clôturons cette méditation en priant notre Reine avec Saint Alphonse de Liguori : 

« Ô glorieuse Vierge, je sais que vous êtes la Reine du monde, et par conséquent ma Reine ; je veux me consacrer à votre service d’une manière plus spéciale, et vous laisser disposer de moi comme il vous plaît. Je vous dis donc avec saint Bonaventure : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne me laissez pas à moi-même ; commandez-moi, employez-moi selon votre gré, et même châtiez-moi quand je ne vous obéis point ; oh ! combien me seront salutaires les châtiments de votre main ! J’estime plus l’honneur de vous servir que celui de commander à toute la terre. Je suis à vous, sauvez-moi.»

Alliance des 1ers samedis de Fatima.         www.jubile2025-fatima.org   

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1er samedi de decembre 2025

le couronnement de la Très Sainte Vierge

Fruit du Mystère : une grande confiance dans sa protection

Le Rosaire c’est l’histoire de notre rédemption. On aurait pu s’attendre à ce que le quinzième et dernier mystère soit en l’honneur du Christ rédempteur. Or, c’est la Sainte Vierge que Dieu vient couronner en cette dernière étape du Rosaire, signifiant par là combien la participation de Marie est importante et essentielle dans l’œuvre de la Rédemption. 

Saint Athanase explique la raison de ce couronnement : « Si le Fils est Roi, la Mère a le droit d’être tenue pour Reine et d’en porter le nom. » Et Saint Bernardin de Sienne ajoute« Oui, quand Marie consentit à être la Mère du Verbe éternel, à l’instant même et par ce consentement, elle mérita et obtint la principauté de la terre, le domaine du monde, le sceptre et la qualité de Reine de toutes les créatures. »  Contemplons dans cette méditation les différents aspects de cette royauté de Marie.

Reine de Miséricorde. L’un des plus beaux chants composés pour la Sainte Vierge, écrit par l’évêque Adhémar de Monteil en 1096, au Puy en Velay, commence ainsi Salve Regina, mater misericordiae“ – Salut ô Reine, Mère de miséricorde – et depuis mille ans, toute la chrétienté Lui chante cet hommage. Elle-même a révélé sa royauté à Sainte Brigitte en reprenant les paroles du Salve Regina:

« Je suis la Reine du ciel et la Mère de miséricorde ; je suis la joie des justes et la porte par laquelle les pécheurs ont accès auprès de Dieu. Il n’est pas de pécheur maudit au point d’être privé des effets de ma miséricorde tant qu’il vit sur la terre. » Et Saint Alphonse de Liguori explique l’immense amour miséricordieux de cette Reine : « Marie est notre Reine ; mais sachons-le pour notre commune consolation, elle est une Reine pleine de douceur et de clémence, toute disposée à répandre ses bienfaits sur notre misère. » 

Il continue en expliquant combien son aide est merveilleuse à notre égard : « Voulons-nous donc assurer notre salut, allons souvent, allons sans cesse nous réfugier aux pieds de cette douce Reine, et, si la vue de nos péchés nous épouvante et nous décourage, souvenons-nous que Marie a été établie Reine de miséricorde pour sauver, par sa protection, les pécheurs les plus coupables et les plus désespérés pourvu qu’ils se recommandent à Elle. » 

D’où provient cette aide exceptionnelle et unique de Marie ? La réponse est simple. C’est la volonté de Dieu de faire de sa Mère la médiatrice de toutes les grâces. Entendons bien. Toute grâce vient de Dieu, non de Marie. Mais le Roi de Cieux a confié ses grâces à la Reine des Cieux pour qu’Elle les dispense aux hommes. « … il ne se donne aucun don céleste aux hommes qui ne passe par ses mains virginales. » (St Louis-Marie Grignion de Montfort). 

Cette doctrine de Marie Médiatrice de toutes les grâces est très ancienne, et a été affirmée depuis le IVème siècle par de multiples saints, docteurs de l’Église et papes. « … par la Volonté de Dieu, Marie est l’intermédiaire par laquelle nous est distribué cet immense trésor de grâces accumulé par Dieu »  (Léon XIII, Octobri mense 1891).  La Sainte Vierge Elle-même est venue confirmer ce titre, lors des apparitions reconnues de la rue du Bac. Sur la Médaille miraculeuse, les rayons de lumière qui jaillissent de Ses mains représentent les grâces du Christ qui passent par Elle. « Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. » (Notre Dame, 27 novembre 1830). Oui, toutes les grâces passent par l’intermédiaire de cette Reine de Miséricorde.

Reine du Ciel.  Marie est placée au sommet de la création, au-dessus des Anges et de tous les Saints. Elle, l’humilité même, est désormais, après la Sainte Trinité, la personne la plus importante du Ciel. Elle est la créature la plus proche de Dieu et règne aux côtés de Son Fils, le Christ-Roi. Rappelons-nous avec quelle déférence et respect l’Ange Gabriel s’adressa à Elle lors de l’Annonciation, lui qui pourtant est un des plus grands Archanges. On le comprend : il s’adressait à sa Reine. Cette royauté, Marie l’exerce au Ciel sur l’Église triomphante des saints mais aussi sur l’Église souffrante du purgatoire. Elle n’a de cesse de vouloir délivrer Ses enfants qui y sont et d’abréger leurs terribles souffrances. 

Reine de la terre. Cette royauté terrestre de la Sainte Vierge a une grande particularité : elle s’exerce sur nous avec l’amour d’une mère, avec la douceur d’une mère. Et quelle Mère dévouée ! On ne peut compter toutes ses apparitions et ses bienfaits au cours des siècles. Le scapulaire du Mont Carmel qui permet d’être libéré du purgatoire le 1er samedi après notre mort, le chapelet qui apporte tant de grâces et nous fait triompher dans tous les combats temporels et spirituels, la médaille miraculeuse qui protège notre corps et notre âme, les cinq premiers samedis du mois qui nous garantissent son assistance à l’heure de notre mort pour aller au Ciel, et enfin la dévotion à son Cœur Immaculé qui permettra de sauver le monde et de mettre un terme aux tribulations actuelles. Que de cadeaux, que d’aides notre Reine nous apporte ! Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus confiait avant sa mort : “Je voudrais passer mon Ciel à faire du bien sur la terre“. A partir de quel exemple, Sainte Thérèse a puisé ces belles paroles, si ce n’est à l’exemple même de Marie qui n’a de cesse de nous aider depuis le Ciel. 

Alors, ayons une très grande confiance dans sa protection, comme le rappelle le fruit de ce cinquième mystère glorieux. Admirons la puissance de son intercession. Dieu ne Lui refuse rien. Si nous sommes Ses fidèles sujets, si nous sommes consacrés à Son Cœur Immaculé, si à sa suite nous pratiquons son humilité, sa pureté, son obéissance, en bref, si nous lui appartenons comme Ses enfants, alors nous serons Ses protégés et Elle nous mènera jusqu’à Son Fils, but de notre vie terrestre. “Protégé“ ne signifie pas absence d’épreuves. Elle sait que nous devons porter notre croix à la suite du Christ. “Protégé“ signifie entre autres qu’Elle protège avant tout notre âme face à Satan et qu’Elle réduit le poids de notre croix terrestre en nous accordant les grâces nécessaires.

Reine des armées.  Marie est la femme de l’Apocalypse qui écrasera la tête du serpent. Dans ce combat contre Satan, Elle dirige les armées célestes des anges et les armées terrestres de Ses fidèles serviteurs. Lors des apparitions reconnues de la Salette, après nous avoir averti des temps de tribulation futurs, Elle nous a appelé à combattre à Ses côtés avec les anges :“J’appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte, pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre. Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris. (…) Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez, car voici le temps des temps, la fin des fins.“

Oui, la Reine des armées appelle Ses enfants de Lumière en ces temps difficiles. Plus la situation semble perdue – et nous y sommes – plus nous devons avoir confiance dans Sa protection. A Fatima, Elle nous a fait ce cadeau inouï qui doit nous donner une espérance invincible : Elle nous a annoncé Son triomphe pour notre temps. Mais pour que ce triomphe arrive, nous devons au préalable réaliser Ses demandes, en particulier réciter le chapelet et pratiquer les 1ers samedis du mois. Pourquoi ? Car Elle a choisi ce moyen pour sauver le monde et a besoin de notre participation, de notre obéissance, de notre petit “Fiat“. Oui le salut du monde en dépend. Sœur Lucie de Fatima rappellera dans ses écrits du 27 décembre 1956 : « Elle [la Très Sainte Vierge] a dit, aussi bien à mes cousins qu’à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers remèdes au monde : le saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie [dont les 1ers samedis sont un élément essentiel], et ceux-ci étant les deux derniers remèdes, cela signifie qu’il n’y en aura pas d’autres.» Folie que de ne pas obéir à notre Reine alors qu’Elle nous demande si peu et nous promet en retour tant de merveilles : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et on aura la paix. » Notre Dame à Fatima, 13 juillet 1917

Alors, clôturons cette méditation en priant notre Reine avec Saint Alphonse de Liguori : 

« Ô glorieuse Vierge, je sais que vous êtes la Reine du monde, et par conséquent ma Reine ; je veux me consacrer à votre service d’une manière plus spéciale, et vous laisser disposer de moi comme il vous plaît. Je vous dis donc avec saint Bonaventure : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne me laissez pas à moi-même ; commandez-moi, employez-moi selon votre gré, et même châtiez-moi quand je ne vous obéis point ; oh ! combien me seront salutaires les châtiments de votre main ! J’estime plus l’honneur de vous servir que celui de commander à toute la terre. Je suis à vous, sauvez-moi.»

Alliance des 1ers samedis de Fatima.         www.jubile2025-fatima.org