Le mois d’octobre du jubilé des cent ans des premiers samedis du mois est riche en évènements. Le 4 octobre, le premier samedi du mois a eu lieu comme prévu dans quatre sanctuaires en Europe. A Fribourg (Suisse), dans la basilique Notre-Dame, le premier samedi était précédé d’une nuit d’adoration, du vendredi au samedi. Au départ de Cotignac, sanctuaire lié à Notre Dame de Paris et au vœu de Louis XIII, les 2500 pèlerins réalisaient le premier samedi durant leur première journée de marche. A Bettbrunn (Allemagne) la communion réparatrice s’est faite au cours d’une messe solennelle pour l’anniversaire des 900 ans du miracle eucharistique ayant eu lieu dans cette ville.
Enfin, le premier samedi à Notre Dame de Paris, sanctuaire emblématique de l’occident chrétien, prenait une symbolique toute particulière. En effet, le 25 mai 2019, après l’incendie de la cathédrale, le Cardinal Sarah avait souligné :« La flèche de la cathédrale de Paris s’est effondrée : ce n’est pas un hasard! Notre Dame de Paris symbolise tout l’occident. A force de se détourner de Dieu, l’occident s’effondre. (…) Cette civilisation vit une crise mortelle.» Réaliser ce premier samedi au Cœur de Notre Dame de Paris reconstruite est donc un symbole très fort : l’obéissance aux demandes de Notre Dame de Fatima est la voie pour la reconstruction du monde.

Dans la suite de ce premier samedi, le Cardinal Raymond Léo Burke a lancé pour le 8 octobre une neuvaine de neuf semaines pour préparer l’anniversaire des cent ans de la demande des premiers samedis du mois, le 10 décembre 2025. Il s’agit là d’une recommandation officielle des 1ers samedis par un cardinal de l’Église catholique et c’est un acte très important ! Notre Dame de Fatima a en effet demandé que le pape fasse un acte officiel de recommandation des 1ers samedis dans toute l’Église pour obtenir la paix. Cette recommandation officielle par un cardinal marque donc une progression importante dans la hiérarchie de l’Église. La paix est plus que menacée et le Ciel attend cet acte du Saint Père. Il faut prier ardemment pour cela.
Prière quotidienne de préparation, du 8 octobre au 10 décembre 2025,
en vue du centenaire de la demande des premiers samedis du mois par Notre Dame
Ô Vierge Mère de Dieu, ma Mère très chérie, Notre Dame de Fatima et du Très Saint Rosaire, je contemple votre Cœur Douloureux et Immaculé, transpercé par tant d’épines à cause de l’ingratitude et des graves péchés de vos enfants. Je regrette profondément et à jamais la façon dont mes péchés ont offensé votre Divin Fils ainsi que vous-même, sa Mère sans péché. Le cœur humble et contrit, je voudrais réparer les offenses – grandes et petites – faites à votre Cœur par les péchés de vos enfants.
Par l’effet de votre amour maternel, vous m’avez appris à travers votre fille, la vénérable servante de Dieu Lucie dos Santos, comment faire réparation pour les péchés au moyen de la dévotion des premiers samedis. À l’occasion du 100e anniversaire de votre apparition avec l’Enfant-Jésus à la vénérable servante de Dieu, le 10 décembre 1925, je vous promets d’observer le premier samedi du mois en faisant, de tout cœur, réparation pour les péchés, par la confession sacramentelle de mes péchés, en recevant dignement la Sainte Communion, par la récitation du Chapelet, et en restant en votre compagnie pendant quinze minutes tout en méditant sur les mystères du Rosaire. Je vous prie d’intercéder pour moi afin que ma pratique de la dévotion des premiers samedis puisse servir au salut de nombreuses âmes et à la paix dans le monde.
Aidez-moi aussi à transmettre à d’autres votre message au sujet de la dévotion réparatrice des premiers samedis. Puisse l’Église à travers le monde entier, par obéissance envers votre conseil maternel, vous offrir cet acte d’amour, issu de cœurs humbles et contrits, en réparation sincère des péchés commis. Je donne entièrement mon cœur à votre Cœur Douloureux et Immaculé et, avec vous, je repose mon cœur pour toujours dans le Très Saint Cœur de Jésus. De tout mon cœur, j’offre cette prière à Celui qui, seul, est mon salut.
Amen.
Raymond Leo Cardinal BURKE